Lexus NX - La bonne formule
Alors qu’Acura perd du terrain et qu’Infiniti est sur le respirateur artificiel, Lexus gagne sans cesse en popularité. Du moins, en ce qui concerne son VUS compact NX, dont la gamme ne comporte pas moins de quatre choix de motorisations et de multiples groupes d’options. Au point où il est difficile de ne pas y trouver son compte. À moins bien sûr d'être un acheteur en quête d’un VUS de haute performance. Là, pas de réponse face aux BMW X4 M ou Porsche Macan Turbo. Mais pour le reste, Lexus a la solution.
Faisant face à une quinzaine de rivaux, le NX est reconduit pour 2025 sans changements majeurs. Et la division de luxe de Toyota risque d’étirer la sauce encore un certain temps, considérant que le RAV4 duquel il dérive est lui aussi inchangé pour 2025. Bien que ces deux véhicules aient beaucoup de points techniques en commun, Lexus parvient à camoufler ces liens familiaux avec brio. Et pas seulement avec une approche esthétique distincte mais aussi avec un comportement routier propre au NX.
Audace payante
Si les produits Lexus ont longtemps été controversés sur le plan stylistique, il semble que la robe du NX plaise à une large clientèle. C’est du moins ce que dévoilent les sondages de satisfaction, où les acheteurs reconnaissent souvent avoir choisi le véhicule en partie pour cette raison. Rendons ainsi à César ce qui lui appartient, en admettant que l’audace peut être très payante. Lexus connaît beaucoup de succès avec les ensembles F Sport, lesquels dynamisent encore davantage l’allure du NX via des jantes, des longerons de toit, une calandre et des garnitures noir lustré. Toutefois, il s’agit d’un habillage exclusif aux modèles NX 350 et NX 450h+ et donc non offert sur l’hybride.
Optez pour une version NX 250 d’entrée de gamme et vous obtiendrez un environnement douillet mais qui, sans l’écran de 14 pouces et quelques touches de finition supplémentaires, déçoit sur le plan visuel. Voici une porte d’entrée de gamme qui vous incite à passer à l’étape supérieure. Remarquez, le NX 350 en groupe standard est lui aussi plutôt ordinaire sur cet aspect. En revanche, il se rattrape avec six groupes d’options, permettant de rehausser le niveau de luxe et de confort. Dans ce cas, l’habitacle (toujours très bien aménagé) peut se voir complètement transformé grâce à la sélection de teintes pour les selleries en cuir.
Ce que le RAV4 ne propose pas
Encore une fois, le choix très généreux de groupes motopropulseurs permet à l’acheteur d’obtenir un produit répondant parfaitement à ses besoins. Sans surprise, le moteur le plus populaire est un 4 cylindres turbocompressé de 275 chevaux, le seul des quatre à ne pas être logé sous le capot du RAV4. C’est une mécanique que le constructeur installe dans un nombre grandissant de modèles et qui procure un agrément de conduite rehaussé. Il s’agit hélas de la plus gourmande de toutes. C’est pourquoi plusieurs lui préféreront l’hybride, une motorisation éprouvée de 240 chevaux, et consommant à peine 6 L/100 km.
En observant la concurrence, on constate que peu de constructeurs proposent l’option de l’hybride rechargeable. Parmi ceux-là, Volvo riposte le plus sérieusement à la technologie du NX 450h+ (provenant du RAV4 Prime) mais sans l'égaler, si ce n’est en performances pures. Puissante et d’une grande efficacité, cette mécanique, une fois l’autonomie électrique épuisée, a l’avantage d’une très faible consommation de carburant. Pas étonnant qu’il s’agisse d’un modèle très convoité des acheteurs, considérant également qu’il est admissible à certains crédits gouvernementaux.
Feu vert
- Grand choix de modèles
- Confort et présentation intérieure
- Consommation (hybride) et fiabilité
Feu rouge
- Version NX 250 peu convaincante
- Espace intérieur limité
- Dynamique de conduite quelconque